dimanche 19 mai 2013

La vie continue

Quelques fois et même souvent cela ne tient qu'à un rien, sans vraiment le décider et/ou le maîtriser, une décision judicieuse, une destination où les compétences et l'implication feront la différence, et surtout avoir cette chance de pouvoir être encore là,
ça assure après 7 heures sur la table
même si les séquelles visibles s'atténuent avec le temps, âme sensible s'abstenir de jeter un oeil
et les invisibles à l'intérieur rappellent ce qui s'est passé (avec un suivi médical conséquent).
Pour ces raisons, la vie est vue différemment, et si le soleil pointe son nez, on prend la direction de l'atlantique, avec 3 heures de route (un bon temps pour une marathonienne de bon niveau si elle ne s'arrête pas à une station de métro avant les Champs)  pour rejoindre le bassin et l'atlantique.

Ravitaillement sous les palmiers avec fréquentation agréable (ça change des plages désertes de la côte égyptienne!) pour se préparer à la suite de l'épreuve.
Intense effort dans le sable qui a laissé des traces,
 comme celles des marins gravées dans le ciment de la jetée Thiers en hommage à leurs exploits.
Passage à l'hôtel de style japonais dans la déco du moins pour une remise en forme avant d'aller au ravitaillement :c'est samedi et il fait beau donc les restos sont pris d'assaut (c'est la crise parait-il?) et nous terminerons donc chez Yvette (on avait prévu le p'tit jus, mais après 22h, ici on ne sert plus).
Après un intense effort, une nuit de récupération s'impose pour enchaîner sur un autre exploit le lendemain en passant par le site mondialement connu : le camping des flots bleus au pied de la dune du pyla où Patrick (l'autre, pas moi) Chirac a relancé la commercialisation du Benco et de la moutarde de Dijon :)

La tournée des popottes s'arrête sur une plage où ton plus proche voisin ne t'entend pas respirer profondément.

Le plus reste à faire : le retour sera épuisant avec 1 heure bloqué dans les embouteillages à la sortie d'Arcachon (retour de week-end malheureusement), ce qui va allonger le temps de la performance sur la fin (4h30 équivalent à un marathonien en visite touristique à Barcelone).

Au final, c'était vraiment l'occasion à ne pas louper...