vendredi 8 juillet 2011

1 an aprés

Le temps passe en effet et bien qu’on ne fête pas tous les évènements de façon régulière, nous retournons donc sur la Costa Brava, mais côté rocheuse (juste avant les étendues de sable sur lesquelles les mammifères huilés se grillent à longueur de journée), aux pieds des Pyrénées orientales (les catalanes pour flatter leur fiertéUn départ matinal (même heure que pour aller au boulot), mais là en 2h t’es à la frontière à 250km (contre 1h pour 25km sur le périph toulousain – merci qui !?!) en évitant ainsi l’affluence que bison fûté annonce rouge.

Si l’année dernière, Calella de Palafrugell et son festival de habaneras (chants pour les marins qui partaient en campagne aux longs courts) nous avaient bercés agréablement de douceur et de beauté bucolique,
fr.costabrava.org/suggestions/detail.aspx?t=habaneras-a-calella-de-palafrugell&com=UwB1AGcAZwBlAHMAdABpAG8AbgBJAEQAXAAxADIANgBcAA
nous ferons cette fois-ci une halte plus proche d’abord à Port de la Selva, croquignolette station dans une baie dominée et protégée par les sommets pyrénéens qui s’adoucissent les pieds dans la belle bleue.Autant en Novembre, à la toussaint, c’est plutôt calme, autant en ce début de saison l’effervescence pour ce 1er week-end d’été est bien notable ,
et pour fuir cette effervescence
il faut imiter les bateaux et aller chercher les criques isolées en marchant quelque peu.

L’effort ensoleillé dans le parc naturel de cap de creus – cap bien connu des marins, sera récompensé par la clarté des fondset le calme trouvé pour apprécier une baignade de début d’été (quelques spécimens en cure, textile ou pas.En chemin, une rencontre imprévue avec un rampant qui se défile sous mes pieds fait monter la température (mais plus de peur que de mal, la biodiversité est conservée pour le plus grand plaisir surement de N.Hulot, mais pas le mien !?!?!).
Au retour, une halte au bar du port (prix défiant toute concurrence : 3.5€ pour 2 bières) permet admirer les pointus catalans



qui se languissent encore pour quelques heures avant d’aller caresser les premiers clapots
[une bonne révision avant de prendre la mer s’impose pour éviter la même mésaventure qu’un plaisancier qui se retrouve en panne dans une crique, heureusement secouru par la dépanneuse orange Maritimo].

La journée touche à sa fin, et la descente vers Rosas par la côte s’effectue virage par virage afin de retrouver un hôtel réservé, mais dont l’adresse est oubliée ( - 10 pts) nous faisant découvrir Islas de santa Marguarita parcourues de canaux (comme à Ampuria la voisine où Dédé et sa R16 – version féminine de la 308 RCZ, ne sont pas encore venus cette année).En hauteur, nous apercevons les flots au loin, et l’animation familiale est plus active que dans les criques, atteignant son apogée à l’heure de la balade nocturne où le front de mer est envahi (on se croit sur les allées pour la réception du bouclier) tout comme les petites rues piétonnes à l’intérieur.

Après une sangria dosée, un repas poisson à l’el jabali accompagné d’une bouteille de blanc de blanc de Peralada, les esprits et corps se laissent aller.

Réveil matinal, à cause du petit déjeuner avant 10h (là, ce n’est pas cool) et au départ imposé pour 11h (là, non plus) pour une 100aine d’€ [le client n’est plus roi, c’est fini le temps des châteaux en Espagne, mais c’est plein et la crise mise entre )], juste le temps d’apprécier les pousses prometteuses du Barca
(sur la chaine dédiée à ce club – plus qu’un club), avant de repartir en promenade le long de la côte torturée et déchiquetée pour découvrir la crique isolée – cala murtra, qu’on ne peut rejoindre qu’après une bonne marche ou en bateau.
Simple comme la nature.

Retour en fin d’après-midi pour une autre réalité – la fin du week-end …