samedi 31 décembre 2011

Motivation

Une bonne nouvelle pour finir l'année,
car je viens de retrouver le support sur lequel toutes les photos étaient stockées; en son absence, vous avez pu constater une certaine atonie pour le partage d'information.

Mais en 2012, je m'engage à rattraper le retard (c'est bien la période des voeux, non?), mais pas d'inquiétude je ne vais pas y passer mon temps non plus...

lundi 26 septembre 2011

Sierra de Guara

La découverte des canyons espagnols remonte à ma « 1ère jeunesse » lors des expéditions de 1993, période où nous étions encore que peu nombreux à s’y aventurer, surtout début Mai, même sous la pluie !

Régulièrement quelques excursions se perpétuent avec de nouveaux aventuriers, à la découverte de nouveaux sites très peu fréquentés (comme Viadello par exemple).

Cette année est l’occasion de faire découvrir l’environnement à une novice qui fait un blocage sur l’aquatique.Une organisation particulière est donc à mettre en place pour satisfaire le plus grand nombre.

Retrouvailles avec l’autre binôme (on évite les sorties de groupe trop important) prévues à l’hospital de Tella,
mais nous montons d’abord au village de Tella
profitant de l’arc-en-ciel (la météo n’est pas au top)
avant d’aller chercher un camp de base
pour la nuit sauvage au pied du massif
au clair de lune

lundi 22 août 2011

Happy days

Pendant que certains s’élancent sur les routes de France soit pour des congés bien mérités, ou d’autres pour faire vibrer des milliers de supporteurs qui vont se masser sur le bord des routes pour les encourager bruyamment, pour échapper à la chaleur du moment, nous profitons du beau temps donc pour aller se dérouiller vers les hauteurs (mais sans trop quand même) de l’Ariège toute proche au-dessus de Luzenac, connue pour son talc, passé sous contrôle étranger – anglo australien de Rio tinto. (tout fout le camps)

Oubliant la transhumance, on se fait coincer évidemment à Tarascon (30’ de perdu) alors que par l’autre rive ça roulait tranquille.
Arrivée à destination d’APPY, quelques courageux occupent le parking qu’il faut trouver et sans l’aide d’un local, on aurait surement perturbé la circulation;
La montée commence en sous-bois, mais se dégage rapidement pour avoir une vue large sur le secteur ;
Un bon coupe-faim pour redonner des forces et continuer sous le soleil qui chauffe de plus en plus.90% du parcours se fait à découvert sous le soleil.

Peu de rencontre sur le chemin, l’avantage d’un parcours décalé dans le temps, commencé l’ascension à 12h, laisse la tranquillité recherchée (pourquoi se lever à 6h du mat ?)et il n'y a pas que des mulets qui font de la randonnée
L’étang est atteint dans le créneau annoncé par les topos (2h) sans courir.
Pas de dénivelé de compétition, une balade tranquille de petzouille (comme diraient les pros)

Une halte tranquille (un groupe de pêcheurs – des jeunes tiennent compagnie quelque peu bruyamment à mon avis pour attraper des truites) au pied du col (pour passer vers les monts d’olmes, mais on ne va pas tenter le diable non plus)

La descente sur un bon rythme

Retour par Axiat et son église située à l’extérieur du village
Passage par Tarascon où on a failli y laisser la voiture (les 2 de derrière se sont tendrement embrassées (un bon lifting chez le carrossier dont son botox remettra en forme)– je l’ai senti venir en me décalant sur le bas côté au passage piétons du bar mal placé sur cet axe routier)

Les 93 sont en vacances et se croient encore dans leur bled, stoppant leur charrette au rond-point pour aller haranguer les 09 qui les suivaient de trop près (des claques qui se perdent)

vendredi 8 juillet 2011

1 an aprés

Le temps passe en effet et bien qu’on ne fête pas tous les évènements de façon régulière, nous retournons donc sur la Costa Brava, mais côté rocheuse (juste avant les étendues de sable sur lesquelles les mammifères huilés se grillent à longueur de journée), aux pieds des Pyrénées orientales (les catalanes pour flatter leur fiertéUn départ matinal (même heure que pour aller au boulot), mais là en 2h t’es à la frontière à 250km (contre 1h pour 25km sur le périph toulousain – merci qui !?!) en évitant ainsi l’affluence que bison fûté annonce rouge.

Si l’année dernière, Calella de Palafrugell et son festival de habaneras (chants pour les marins qui partaient en campagne aux longs courts) nous avaient bercés agréablement de douceur et de beauté bucolique,
fr.costabrava.org/suggestions/detail.aspx?t=habaneras-a-calella-de-palafrugell&com=UwB1AGcAZwBlAHMAdABpAG8AbgBJAEQAXAAxADIANgBcAA
nous ferons cette fois-ci une halte plus proche d’abord à Port de la Selva, croquignolette station dans une baie dominée et protégée par les sommets pyrénéens qui s’adoucissent les pieds dans la belle bleue.Autant en Novembre, à la toussaint, c’est plutôt calme, autant en ce début de saison l’effervescence pour ce 1er week-end d’été est bien notable ,
et pour fuir cette effervescence
il faut imiter les bateaux et aller chercher les criques isolées en marchant quelque peu.

L’effort ensoleillé dans le parc naturel de cap de creus – cap bien connu des marins, sera récompensé par la clarté des fondset le calme trouvé pour apprécier une baignade de début d’été (quelques spécimens en cure, textile ou pas.En chemin, une rencontre imprévue avec un rampant qui se défile sous mes pieds fait monter la température (mais plus de peur que de mal, la biodiversité est conservée pour le plus grand plaisir surement de N.Hulot, mais pas le mien !?!?!).
Au retour, une halte au bar du port (prix défiant toute concurrence : 3.5€ pour 2 bières) permet admirer les pointus catalans



qui se languissent encore pour quelques heures avant d’aller caresser les premiers clapots
[une bonne révision avant de prendre la mer s’impose pour éviter la même mésaventure qu’un plaisancier qui se retrouve en panne dans une crique, heureusement secouru par la dépanneuse orange Maritimo].

La journée touche à sa fin, et la descente vers Rosas par la côte s’effectue virage par virage afin de retrouver un hôtel réservé, mais dont l’adresse est oubliée ( - 10 pts) nous faisant découvrir Islas de santa Marguarita parcourues de canaux (comme à Ampuria la voisine où Dédé et sa R16 – version féminine de la 308 RCZ, ne sont pas encore venus cette année).En hauteur, nous apercevons les flots au loin, et l’animation familiale est plus active que dans les criques, atteignant son apogée à l’heure de la balade nocturne où le front de mer est envahi (on se croit sur les allées pour la réception du bouclier) tout comme les petites rues piétonnes à l’intérieur.

Après une sangria dosée, un repas poisson à l’el jabali accompagné d’une bouteille de blanc de blanc de Peralada, les esprits et corps se laissent aller.

Réveil matinal, à cause du petit déjeuner avant 10h (là, ce n’est pas cool) et au départ imposé pour 11h (là, non plus) pour une 100aine d’€ [le client n’est plus roi, c’est fini le temps des châteaux en Espagne, mais c’est plein et la crise mise entre )], juste le temps d’apprécier les pousses prometteuses du Barca
(sur la chaine dédiée à ce club – plus qu’un club), avant de repartir en promenade le long de la côte torturée et déchiquetée pour découvrir la crique isolée – cala murtra, qu’on ne peut rejoindre qu’après une bonne marche ou en bateau.
Simple comme la nature.

Retour en fin d’après-midi pour une autre réalité – la fin du week-end …

mardi 7 juin 2011

Le bonheur est dans le pré

La saison avait commencé par un festival offensif – c’était les portes ouvertes au large et on avait été gavé d’essais (6 à 3) grâce à des agenais joueurs qui n’avaient jamais fermé le jeu, et la clôture nous a laissé sur notre faim sur le pré de la Capitale (pas grand-chose à voir du côté de la foire agricole : quelques gros tracteurs, quelques beaux bœufs, mais pas de médaille à décerner – c’est pas gras le canard). L’occasion de ramener ce planchot de bois à la maison, pour la XVIIIème fois tellement il s’y sent bien,
qu’il ferait bien partie des meubles au-dessus du comptoir où le jaune et la pisse coulent à flot.

Pour son retour, toute la famille s’est massée sur la grande place
pour faire honneur au troupeau qui va pouvoir s’ébrouer vers les estives brumeuses pour certains (le retour risque d’être dur) et pour d’autres gambader comme Zig et Puce vers des prés salés ensoleillésavant de reprendre le collier pour une nouvelle campagne avec un nouvel effectif à géométrie variable…

Pendant que quelques supporteurs
aprés une soirée bien fêtée
reprennent des forces
au brunch du Crillon
(trop dur la vie)
En attendant, comme l’Armagnac, c’est la vie, c’est le feu,
ON VIENT
ON GAGNE
ET ON S'EN VA
******************
le cassoulet, on l'a mangé
le bouclier, on l'a ramené

dimanche 5 juin 2011

MAHoo, chartreux des Persenades

Comme DAN, notre chat botté à la queue en panache, nous a quitté pour le réveillon asiatique (on aurait dû plus le prévenir), aprés une période de réflexion, nous partons en expédition à 2h du domicile pour aller récupérer un chat dont on nous dit le plus grand bien (surtout sur la couleur : chartreux).

On atterrit dans un vignoble (déjà une bonne référence), qui plus est, le domaine au-dessus du Tarriquet, dans la propriété de Christain MAROU, exploitant du domaine des Persenades (dans la famille depuis le XVIème).

Comme accueil, en priorité, tant qu'à faire on déguste (on se délecte plutôt) de la production du domaine (plusieurs fois médaillé) pour ne pas repartir les mains vides (on sait vivre).

Aprés 2heures de dégustation et de conversations amicales, il est enfin temps de prendre en charge la bête, le maousse costaud, la terreur des ceps pour une balade initiatique de 2h en carrosse (c'est une expérience qui en dira long sur nos relations à terme entre globe-trotteurs).
MAHoo,(un clin d'oeil à MASCOO, site d'enchères de notre pote) de son petit nom hérité de notre dernier périple récent dans l'empire du milieu, tient la route (même avec quelques grammes:))- c'est un bon point, et semble trés ouvert et alerte à découvrir facilement son nouvel environnement (il doit sentir qu'il y avait des vignes ici avant).


Il semble même avoir la fibre du rugby (formation natale et au féminin en plus) en bouléguant le souvenir de Marseille, et bien d'autres bibelots mis à sa disposition.

C'est bien un mâle, et ça va bouger dans le terroir, en attendant les 1ères nuits.

mardi 31 mai 2011

ON EST EN FINALE - En route vers le Brennus

Une organisation des phases finales du TOP14 (de rugby) par intérêt financier sur une seule ville, Marseille (dont la culture rugby a encore à apprendre) avec un stade d'une capacité importante (60000 au Vélodrome) nous impose donc de prendre une journée de repos pour aller assister au 1er choc entre le champion de France Clermont (qui l'avait enfin obtenu à l'usure,à la 4ème finale consécutive) et le Stade Toulousain au palmarés incomparable, chantre du jeu au large le plus complet.Les supporteurs se rejoignent sur les aires de repos de l'autoroute, où se mêlent aussi les supporteurs catalans du Barça qui vont à Londres pour la finale de la champions league (ballon rond,bagarre assurée :) dans la bonne humeur et la joie sous le soleil méditerrannéen.

Ce sera bien moins drôle aux abords de Massilia,encombrée de chars modernes qui ne peuvent se déplacer qu'aux pas (à petits pas pendant 2 heures pour faire une dizaine de kilomètres en zigzaguant : il faut se le gagner ce combat de gladiateurs).
La foule bon enfant (tous amis dans l'adversité saine et fraternelle) est là dans l'enceinte colorée et ventée.Il ne fallait pas arriver en retard (because traffic jam, see above) car les Rouges&Noirs ont allumés les premiers pétards pour aller à dame

et faire le break fatal d'entrée et surtout maintenir la pression sur la partie par expérience : le champion perd sa couronne devant notre champion en toute logique;
Les coeurs et les voix (cassée la voix, Patriiick)s'en sont donnés dans une enceinte qui ne retourne pas les décibels vociférés à leur juste enthousiasme (quel dommage).

Bémol dans cette organisation, puisqu'il est impossible de trouver une table (important pour la 3ème mi-temps) sur le vieux port pour manger aprés 23h30, et ne reste que l'emblème de la mal-bouffe pour nous caler petitement.

Par contre, dans les bars la bière coule à flot (mais les cocktails type margarita n'ont pas la priorité des serveurs) pour maintenir une ambiance conviviale (excepté les 3 énergumènes locaux à l'arme blanche - dont on se demande ce qu'ils pouvaient faire d'autre - qui nous décideront de rentrer vers nos pénates).

Le mistral nous rappelle que les nuits chaudes (courtes vêtues) peuvent vite se rafraichir.

Aprés une nuit écourtée, la journée suivante nous amène dans les calanques de Cassis,
site protégé dans lequel le pique-nique peut couter 135€ par personne si les gardes de l'ONF s'invite à l'apéro!!! ça peut couper l'appétit, mais avec Janot (le jaune) on revoit la vie en rose (même si on ne peut apprécier les fonds bleus sur les roches calcaires de Vauban) pour déguster le jambon italien qui a fait la route;
Pour digérer, petite balade le long de la grande bleue,
(ça traine des pieds)
en bordure de quelques batisses honorables aux pieds desquelles les textiles se font rares (Itineris manuel pour mieux capter,têtes blanches,chaud devant,...à vous de décoder:))

Soirée barbecue entre amis au mas de Calas en finissant à la piscine : Le bonheur simple en se rappelant quelques souvenirs hilarants de nos expériences pro.

Sur le retour, arrêt au port de Martigues pour rendre visite au Yacht l'Esterelle (une balade la prochaine fois)